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Le début d’une nouvelle année, c’est le moment de prendre des décisions importantes, et d’annoncer de bonnes résolutions. Si la plupart d’entre vous opteront pour arrêter de fumer, se remettre au sport ou perdre quelques kilos superflus, c’est également le moment de prendre les bonnes décisions pour rendre sa vie professionnelle plus agréable.
Voici nos 5 bonnes résolutions :
Travailler debout
C’est la dernière grande tendance venue de la Silicon Valley : travailler debout. Il faut dire que de nombreuses études ont démontré que rester assis trop longtemps entrainait une atrophie des muscles, un risque accru d’obésité. Pire, passer plus de 6 heures par jour sur une chaise, augmenterait de près de 20% les risques de mourir prématurément. Bref il est temps de ménager votre santé et de travailler debout. Pas d’inquiétude pour autant, vous ne resterez pas droit sur vos jambes toute la journée. La start-up Stir a mis au point un bureau intelligent, dont la hauteur évolue au cours de la journée de la position assise à la position debout. Un écran vous indique même le nombre de calories que vous avez brûlé ! Un must.
Adopter le BYOD (Bring your own device)
C’est une tendance majeure, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir travailler avec vos propres devices plutôt qu’avec les postes de travail parfois obsolètes de votre bureau. Vous préférez donc être autonomes technologiquement et travailler avec des outils que vous maîtrisez déjà. Quoi de plus logique ? Les raisons du succès du BYOD est dus au fait qu’il apporte des avantages du côté des employés mais aussi des employeurs. Adopter une politique BYOD permet notamment de simplifier la mobilité, la flexibilité et de favoriser la collaboration. Sinon, il y a aussi l’arrivée du cousin, le COPE (Corporate Owned, Personally Enabled) qui consiste à mettre à disposition des salariés des devices configurés par l’entreprise pour un usage professionnel mais aussi pour un usage personnel en toute confiance.
Passer plus de temps en famille grâce au télétravail
De plus en plus de Français télé-travaillent, mettez-vous y à votre tour. De temps en temps autorisez-vous à travailler depuis votre domicile, votre vie privée en bénéficiera mais pas que… ! En effet le télétravail permet de gagner en moyenne 45 minutes de sommeil par jour mais aussi de grignoter 37 minutes supplémentaires dédiées à la vie familiale en comparaison avec une journée au bureau. Mais cela sera également profitable pour votre entreprise, puisque selon une synthèse remise au ministre en charge de l’industrie et de l’économie numérique, le gain moyen de productivité en télétravail est de l’ordre de 22%.
Faire des rencontres professionnelles à l’heure du déjeuner
Vous avez tous vécu ce moment un peu pénible, où en mission chez un client, vous vous retrouvez seul avec votre assiette à l’heure du déjeuner. Jamais très agréable. Heureusement Never Eat Alone est arrivé. Désormais vous n’avez plus d’excuse, grâce à cette application qui fonctionne comme un réseau social, vous allez rencontrer vos collègues et d’autres professionnels autour d’un déjeuner. De nombreuses entreprises du CAC 40 ont été séduites par la start-up française et ont mis l’application à disposition de leurs collaborateurs. Et si déjeuner avec un autre professionnel était le meilleur moyen de networker ? Joindre l’utile à l’agréable en somme.
Utiliser les bons outils
Imaginez que vous ayez une visioconférence à planifier, lancer et gérer en télétravail. Vous commencez à vous inquiéter en pensant que vous n’avez pas d’outil adapté et que cela risque d’être un désastre.
N'oubliez pas d'utiliser des outils de suivi de projets comme Azendoo, de visio-conférences comme klood ou de collaboration comme Google Gsuite.
La transformation digitale de l’entreprise implique une numérisation de plus en plus de processus avec l'adoption de technologie sur l’ensemble des métiers avec un accroissement de données de plus en plus sensibles et capitales pour l’entreprise et ses clients. Cette digitalisation induit donc de nouveaux scénarios de risques sur les systèmes d’information, que l'on fasse partie d'une grande entreprise, d'une PME ou même que l'on soit indépendant.
En sécurité, personne n’est épargné
Toutes les entreprises, tous les secteurs d’activités, personne n’est épargné. Si les Ashley Madison, Sony, TV5Mondes et récemment Yahoo ont fait les unes de la presse, d’après une étude de HTTPCS, les attaques sont toujours plus nombreuses et sophistiquées et ciblent à 77% les PME. Après un piratage, ces dernières sont 44% à constater un impact négatif sur leur chiffre d’affaire, 60% des victimes ne maintiennent pas leur activité.
En avril 2016, une PME a dû payer une rançon pour récupérer ces données cryptées par des pirates (Ransomware).
Si les grandes sociétés sont pourvues de service de sécurité, les TPE, PME mais aussi les indépendants n’en n’ont pas les moyens ce qui les met d’autant plus à risque et donc à la merci des pirates.
En France, la Loi de Programmation Militaire de 2013 renforce les obligations de sécurité des OIV (Opérateur d’Importance Vitale) et les pouvoirs de l’ANSSI (Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information). La cyber sécurité doit être considérée comme une problématique de management des risques, qui dépasse largement le périmètre informatique. Mais quid des TPE, PME et autres sociétés ?
Quels sont les principaux risques ?
Risques juridiques : l’hébergement, la consultation ou la manipulation de données à caractère personnel ne respectant pas le cadre de loi local. Pour beaucoup d’information personnelles, ces données doivent être hébergées dans la communauté européenne. Une nouvelle réglementation européenne, GDPR, va rentrer en application en mai 2018 pour renforcer la protection de la vie privée des salariés et des consommateurs.
Atteinte à l’e-réputation : l’impact et le risque sont accentués par la multiplication des canaux de communication que l’entreprise a déployés dans le cadre de sa stratégie numérique (pages Facebook, LinkedIn, Viadeo, forums, sites web, Blog, Twitter, …).
Fuite de données stratégiques et/ou confidentielles : la multiplication de nouveaux usages (BYOD/mobilité, télétravail, plateformes collaborative, …) complexifie la sécurisation des informations manipulées et augmente ainsi le risque de fuite de données sensibles.
La Cybercriminalité : depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que l’on entende parler de cybercriminalité. Elle s’investit dans tous les domaines, tous secteurs d’activités, chez tout le monde et personne n’en est à l’abris, pas même vous et moi. Récemment, certains grands sites américains (Twitter, Netflix… n’ont plus été accessible pendant plusieurs heures)
Le manque de culture numérique : Les principales sources de danger sont plus liées au manque de culture numérique des dirigeants comme des salariés de l’entreprise. Un défaut de stratégie numérique, une mauvaise gestion des ressources humaines lors du « passage » au numérique ou des problèmes liés à la dématérialisation des rapports humains sont autant de risques majeurs qui peuvent entrainer d’importants dommages pour l’entreprise.
Mais que faire alors ?
Pas de panique. Il ne s’agit pas de créer son propre fort Knox mais d’appliquer certaines règles de bases dans un premier temps.
Je ne vais pas faire ici l’inventaire de l’ensemble des dispositions à prendre pour couvrir l’ensemble de ces risques, ça ferait l’objet d’un article de 500 pages expliquant des solutions techniques très complexes et coûteuse à mettre en œuvre. Ce n’est pas le but cet article que je souhaite simple et de vulgarisation.
Avant de faire appel à des audits coûteux et donc des solutions lourdes et demandant des investissements importants, le simple fait de respecter des pratiques de bases et de bon sens, réduit de plus de 90% ces risques.
Quelles sont ces règles de bases ?
Règle #1 : Maintenez vos logiciels à jour
Une majorité des pirates vont profiter des failles qui se trouvent sur votre ordinateur et serveurs. C’est pourquoi il est fondamental de mettre à jour tous ses logiciels afin de corriger ces failles. La cyber-sécurité répond à la cybercriminalité.
Que ce soit Microsoft, Apple, Adobe ou autres éditeurs, tous proposent des mises à jour de sécurité régulières qui corrigent les failles connues. Juste ça, peut réduire les risques d’attaques de 85%. Aussi, 50% des vulnérabilités sont exploitées dans les 2-4 semaines suivant leur découverte. Ne tardez pas !
Règle #2 : Ayez une bonne politique de gestion de mot de passe
Déterminer des règles de choix, de longueur et de renouvellement et faites les respecter.
Stop avec les 1234567, Admin, password, AZERTY, prénom, date de naissance, de votre chat…. Et rien qui puisse être trouvé facilement sur les réseaux sociaux comme Facebook.
Choisissez des mots de passe composés si possible de 8 caractères minimum de type diffèrent (majuscules, minuscules, chiffres, caractères spéciaux) n’ayant aucun lien avec vous (nom, date de naissance...) et ne figurant pas dans le dictionnaire
Changez-les périodiquement. 2 à 3 fois par an ça sera déjà très bien.
Vérifiez la cohérence entre l'expéditeur présumé et le contenu du message. Ne vous jetez pas sur tous les mails que vous recevez sans en vérifier la provenance et/ou si le contenu vous semble douteux.
Vous éviterez le fameux « phishing » qui vous demande de vous connecter à votre banque ou à des ressources informatiques de votre entreprise. Abstenez-vous si vous avez le moindre doute ! Personne ne vous en voudra. Au pire vous recevrez une relance.
Regardez cette vidéo qui montre comment il est facile de se faire piéger par un mail.
Règle #4 : Protégez-vous
N'hésitez pas d'investir dans un bon anti-virus que vous protégera non seulement des virus mais aussi d’autres risques.
Règle #5 : Crypter vos disques
Si vous utilisez un portable, activer le cryptage du disque interne. En déplacement, si vous le perdez, ou vous vous le faites voler, vos données resteront secrètes. Que ce soient Microsoft ou Apple, des solutions de base existent. Activez-les !
Règle #6 : La sécurité, ce n’est pas tabous
Dans les grandes entreprises, il y a des chartes d’utilisations, des formations sur la sécurité, des rappels en cas de manquement, ce qui n’est pas le cas dans les plus petites structures. Une solution : parlez de ces risques avec vos collaborateurs. Échanger avec eux pour identifier vos données les plus sensibles et qu’elles soient bien connues et protégées. C’est le plus important.
Seulement 35 % des employés estiment que la protection des données est une priorité majeure pour la direction. Mais que fait la direction ?
Règle #7 : Sauvegardez
Faites des sauvegardes de vos données. Le plus important, en termes de prévention, reste la sauvegarde des données sur des supports externes (Clés USB, Disque dur externe, NAS) qui devront eux aussi cryptés. On ne le répètera jamais assez.
Je me souviens l’appel d’un client désespéré car il avait tout perdu suite à un incendie. Un autre avait tout sur son PC dont le disque dur avait décidé de prendre une retraite anticipée. Ces 2 personnes ont failli d'être obligé de fermer leur activité. Heureusement, ayant fait une intervention chez eux, j'avais une sauvegarde de leurs données que je n'avais pas encore détruite.
Réalisez des sauvegardes périodiques, testez-les pour être certain qu’elles soient exploitables et externalisez-les, éventuellement dans le cloud via des prestataires spécialisés comme OVH, Chezcloud.fr, Microsoft Azure ou encore Amazon Web Service.
Règle #8 : Sécurisez votre accès Wifi
Vérifiez que votre wifi soit chiffré avec le protocole WPA-2 ou WPA-AES associé à un mot de passe fort. Ne pas le distribuer à des personnes extérieures à votre entreprise pour connecter leur PCs/Tablettes. Vous ne connaissez pas leur niveau de protection et de sécurité.
Règle #9 : Soyez attentif lors de vos déplacements
Evitez d'utiliser les wifi gratuits pour vous connecter aux ressources de votre entreprise sans mesures de protection adéquat comme un VPN.
Ne jamais laisser votre PC/tablette sans surveillance dans un endroit public ou dans sa voiture. Il est même préférable de mettre un mot de passe de session et de s'assurer de bien fermer sa session avant de partir de sa chambre d'hôtel par exemple.
Règle #10 : Pensez au Cloud
Le service Cloud repose sur la mutualisation des serveurs de façon à les optimiser. Dans cette mesure, il propose les mêmes garanties de sécurité aux PME qu’aux grandes entreprises. Les PME ont alors la garantie d’accéder aux dernières technologies de sécurité que celles qu’exigent les grandes entreprises. Cette exigence se base sur la sécurité mais également sur des critères de confidentialité et de qualité des services
Et pour conclure
Vos données, sont votre capital.
J’espère que vous avez trouverez ces points utiles et que, si ce n'est pas encore fait, vous les mettrez en pratique chez vous rapidement. La sécurité est une affaire de tous. Mon expérience me démontre souvent que même les règles de bases ne sont pas appliquées. Assurons-nous que ces basiques fassent bien partie de notre vie toujours plus numérique, et nous aurons fait un grand pas vers la sécurité.. Le sujet n’est pas clos, loin s’en faut. Faites-moi part de vos commentaires, avis, éventuelles difficultés ou tout simplement de votre expérience afin de les partager.
A l'occasion de son Symposium/ITxpo du 16 au 20 octobre à Orlando, le cabinet d'études Gartner a présenté sa vision de l'IT en 2020. De la réalité augmentée en passant par les robots , le blockchain, IoT, les algorithmes, la commande vocale, les trackers de fitness, la maintenance préventive, mais aussi le déclin des applications mobiles.
1- En 2020, 100 millions de consommateurs vont acheter de la réalité augmentée
Le Gartner prévoit que d'ici la fin de 2017, une grande marque mondiale de détail sur 5, soit 20%, aura intégré la réalité augmentée (AR) dans les technologies au service de l'expérience client dans les magasins.
La réalité augmentée « va recouvrir les données », a ainsi déclaré l'analyste de Gartner, Daryl Plummer. Par exemple, quand on entrera dans un supermarché, « les informations sur les différents produits flotteront dans l'air en face de chacun d’eux », a-t-il prédit.
2- En 2021, 20 % de toutes les activités individuelles impliqueront au moins un des sept premiers géants de l’IT
Les entreprises en question sont Google, Apple, Facebook, Amazon, pour les États-Unis, et Baidu, Alibaba et Tencent, pour la Chine. Cela signifie que les consommateurs dépendront, plus que jamais, des services de grandes entreprises IT. Elles seront aussi essentielles que les entreprises de services publics.
3- En 2020, 30 % des sessions de navigation sur le Web se feront sans écran
Nouvelles technologies centrées sur l'audio, comme Google Home et Echo d'Amazon, permettront des approches entièrement nouvelles pour la création d'applications de commandes vocales, dans des dispositifs qui réduiront la nécessité d’utiliser des écrans. Les applications vocales serviront en particulier à l'optimisation des moteurs de recherche pour apporter une plus grande valeur marketing à la conception et au développement d'applications voix.
4 - En 2019, 20 % des marques abandonneront leurs applications mobiles
« Les applications ne serviront plus de support marketing de premier ordre pour les grandes marques », a déclaré Daryl Plummer. « Déjà, les apps n’ont pas été à la hauteur des attentes des entreprises », a-t-il ajouté. « Par ailleurs, les boutiques d'applications regorgent d’apps, et il est très difficile de trouver une app vraiment exceptionnelle ou indispensable ». Enfin, le coût reste encore plus élevé que le bénéfice. « Les entreprises vont se tourner davantage vers le Web mobile ou feront appel à des « Progressive Web Apps », à l’image de ce que fait Google.
5 - En 2020, les algorithmes vont modifier positivement le comportement de plus de 1 milliard de travailleurs dans le monde
Ces systèmes fonctionneront comme un assistant virtuel, mais utiliseront les connaissances comportementales et psychologiques pour aider les salariés à prendre les décisions appropriées.Ils aideront les salariés à se rappeler des choses nécessaires au bon moment en fonction du contexte dans lequel ils se trouvent.
6 - En 2022, la valeur d’une entreprise de services blockchain dépassera les 10 milliards de dollars
Blockchain, un registre public des transactions financières, permettra d'améliorer et de favoriser le développement de « grandes opérations d’échange communautaires ». Parce qu'elle contribue à accroître la transparence et la confiance dans les transactions, ces applications blockchain vont libérer des liquidités, créer de nouvelles formes de valeur, réduire les coûts de transaction et accélérer les processus business
7 - Les investissements dans l'innovation coûteront cher
Gartner estime que pour chaque dollar affecté à l'innovation, il faudra 7 dollars pour sa mise en œuvre. Notamment parce que les datacenters n’ont pas été modernisés, et qu’il faudra peut-être recourir à des technologies nouvelles et inconnues, comme l'apprentissage machine. « Cela signifie aussi qu’il faudra développer d’autres compétences pour utiliser ces nouvelles technologies », a déclaré Daryl Plummer.
8 - Les données IoT provoqueront une légère augmentation de la demande de stockage
L'internet des objets a un très fort potentiel de création de nouvelles données générées par environ 21 milliards d'objets. D'ici 2020 la demande de stockage supplémentaire augmentera de moins de 3 %. En effet, la plupart des données IoT ne seront pas conservées, et les algorithmes permettront de savoir quelles données doivent être sauvegardées.
9- A partir de 2019, pour 1 $ investi par l’entreprise dans l'innovation, il faudra un supplément de 7 $ pour l’exécution
Avec l'avènement des objets connectés dédiés à la maintenance, il se possible de prédire les pannes avec toujours plus de précision et donc d'en diminuer les coûts et les impacts.
10 - En 2020, 40 % des employés pourront réduire leurs coûts de soins de santé en portant un tracker de fitness
Les entreprises multinationales parraineront des initiatives conjointement avec la RH pour inciter l'utilisation de dispositifs de fitness portables pour leur salariés.
Depuis quelques mois nous attendons parler de plus en plus du GDPR. J'ai essayé d'en faire une synthèse reprenant les points les plus importants qui sont bien sur non exhaustifs.
Qu'est-ce que c'est?
GDPR en anglais (General Data Protection Regulation) correspond en français à RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), protection indispensable dans un monde de plus en plus Digital.
C'est une Nouvelle Règlementation qui remplace une ancienne datant de 1995 que chaque état membre de l'UE avait transposé dans son droit national. Cette nouvelle règlementation renforce la protection des donnéesindividuelles en partant du principe que si une entreprise ne peut pas déterminer directement l'identité d'un individu à partir des données collectées, un tiers peut potentiellement le faire.
Qui est concerné ?
Toute personne basée dans l'Union Européenne
Toute organisation basée dans l'Union Européenne
Mais aussi les Non-Membres de l'UE s'ils gèrent des données de résidents européens.
Les points clés du GPPR:
Un cadre juridique unifié pour tous les pays de l'UE;
Un consentement clair et explicite de la personne concernée quant à l'utilisation de ses données personnelles;
Une obligation de notifier tout piratage de données personnelles à l'autorité de supervision et aux personnes concernées;
La protection des données est mise en oeuvre dès la conception des produits et services (Privacy by design);
Une obligation de designer un Data Protection Officer pour les acteurs publics et certains acteurs privés;
Le droit à l'oubli numérique et la portabilité des données devient une réalité applicable à toute personne.
Les risques ?
Le non respect de la protection des données et/ou une infraction peuvent-être sanctionnés par une amende de 20 millions d'Euro ou 4% du CA mondial de l'entreprise
PwC a publié une étude qui montre, qu'à l'échelle mondiale, dans les 4 prochaines années les industries investiront massivement dans leur transformation digitale. Plus de 900 Md$ seront dédiés à cette transformation par le développement de nouvelles technologies de production, de technologie et de communication. Une pénurie de compétence est à prévoir dans ce domaine en France dans les prochaines années.
Un ROI rapide
Si cela permet d'augmenter les revenues de +3% avec un ROI sur 2 ans en générale, tout ne sera pas simple et des obstacles attendent les chefs d'entreprises.
Le passage vers l'"Entreprise 4.0 " devrait se généraliser en 2020.
des challenges à dépasser
Toutefois, le manque de culture digitale et de formation appropriée représentent les principaux challenges pour plus de 45% des entreprises.
Une prise de conscience et de sponsorship des dirigeants seront nécessaires pour accélérer le développement des infrastructures technologiques et de la culture digitale.
et une sécurité à assurer
Un point très important à prendre en compte aussi est la sécurité des données et du respects des lois sur l'intégrité et de la vie privée.
Pour 50% des industriels français, les cyberattaques représentent un risque important pour leur production.
avec la DSI comme partie prenante
Si le rôle de responsable du digital n'est pas dans le périmètre de la DSI, son rôle est primordial pour apporter les bonnes technologies au bon moment. Pour cela, il pourra s'appuyer sur son BRM (Business Relationship Management) qui s'assure que la stratégie de la DSI est bien en ligne avec celle de l'Entreprise et de ces métiers.
Transition numérique, digitalisation des points de vente, web in store, web to store, stratégie cross-canal, optimisation de l’expérience client… Si ces termes font partie du quotidien des dirigeants des réseaux de magasins dotés de services marketing, communication, relation client et informatique performants, ils sont souvent bien loin du « petit » commerçant de proximité indépendant qui gère lui-même sa stratégie de développement commercial. Et pourtant…
La transition numérique concerne tout le monde !
La transition numérique, c’est l’affaire de tous. Le monde bouge… Alors pour peu qu’il n’ait pas d’appétence particulière pour les nouvelles technologies, le « petit » commerçant indépendant aura du mal à l’entendre mais s’il est encore difficile de définir précisément ce que sera le commerce physique de demain, une chose est sûre, c’est qu’il aura un lien intime avec l’e-commerce (et bien entendu le m-commerce), car les différents canaux ne pourront survivre indépendamment les uns des autres et seule une collaboration étroite permettra à tous d’y trouver son compte.
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