Technologie
Peut-on réellement considérer les Google ChromeBooks pour travailler ? #ChromeBook #Portable #Google
Depuis leur apparition en 2011, les Chromebooks ont toujours été moqués pour leur manque d’applications et pour le « peu » de choses qu’ils permettent de faire en comparaison avec un Macbook ou un PC Windows.
Tim Cook, PGD d’Apple, est même allé jusqu’à appeler les Chromebooks des “machines-test”, et pas des produits finis. Une allégation au goût salé qui s’explique probablement par les parts de marché énorme que les Chromebooks ont récemment emporté aux États-Unis.
Les Chromebooks marchent de plus en plus, même au travail.
Pour rappel, les Chromebooks ont dépassé les ventes de Mac aux États-Unis pendant le début de l’année 2016. Une performance incroyable pour chrome OS, système d’exploitation d’à peine 5 ans, comparé à Mac OS et au gigantisme d’Apple.
Au sein du marché grandissant des Chromebooks , les innovations vont bon train. Les constructeurs succèdent les sorties de nouveaux modèles en essayant de rafler la plus grande part du gâteau.
Récemment, une certaine tendance s’est observée : les Chromebooks faits pour le monde du travail. L’Acer 14 For Work et le Samsung Chromebook Pro sont des ordinateurs destinés à répondre aux besoins des professionnels grâce à leurs hautes performances.
Utiliser un Chromebook, une “machine à écrire du futur” comme le décrit 01.net, dans le monde du travail, est-ce bien réaliste ? Est-il possible de faire confiance à une machine qui dispose de moins de 30 Go d’espace mémoire local pour effectuer les tâches requises pour son travail ?
Comment utiliser un Chromebook pour son travail ?
Travailler sur Chromebook demande une chose essentielle que tout le monde n’est pas capable de faire : prendre du recul.
Chrome OS étant un système d’exploitation différent de Windows, les applications comme Word ou Photoshop n’y fonctionnent pas. Les jeux massifs comme Overwatch ou LoL n’y ont pas leur place non plus, autant à cause du système d’exploitation que du peu de ressources des machines.
Les Chromebooks ont également été conçus avec le principe de fonctionner en symbiose avec le cloud, et particulièrement Google Drive. L’espace de stockage interne des Chromebooks est donc réduit à quelques dizaines de Go, ce qui permet de faire des économies et de fonctionner uniquement en SSD.
Enfin, les Chromebooks ne disposent actuellement que d’un maigre magasin d’applications dont très peu sont accessibles hors connexion. Impossible donc de retoucher une photo ou de monter une vidéo sans connexion internet.
Dans un tel environnement, il est difficile d’imaginer pouvoir travailler sérieusement. On aurait donc du mal à comprendre le choix des constructeurs à proposer des Chromebooks de travail.
Travailler sur le web
En s’imaginant à la place d’un utilisateur de Chromebook, on peut se demander à quoi la vie sans application ressemble. Une vie de cauchemar, ou plutôt de liberté ?
Il s’avère que dans l’extrême majorité des cas, toutes les tâches qu’on souhaite réaliser peuvent être exécutées via le web.
Un document texte ? Google Docs ou Word Online. Une présentation de slides ? Google Slides ou PowerPoint Online. Une feuille de calcul ? Google Sheets ou Excel Online.
De nombreux sites comme, Canva ou Pixlr permettent de retoucher des photos via le web. On peut écouter de la musique avec Spotify, prendre des notes avec Keep ou encore gérer ses rendez-vous avec Google Agenda. Par ailleurs, la quasi-totalité de ces tâches fonctionne hors connexion.
Les applications locales sont utiles, mais dans des besoins spécifiques. Là où il faut procéder à une l’installation et la configuration d’une appli, le web est accessible simplement sur demande.
Si vous n’utilisez pas un site web pendant des mois, il ne consomme pas de l’espace mémoire par sa simple présence.
Dans le monde des smartphones par exemple, sur 35 applications mobiles installées en moyenne par smartphones, 11 restent utilisées toutes les semaines, mais ce sont désormais 12 applications (contre 10 fin 2012) qui ne sont jamais utilisées.
Travailler dans le cloud
Le travail dans le cloud, bien qu’innovateur comme concept, s’avère souvent être la meilleure façon de faire.
Étant étudiant, j’ai décidé de passer toutes mes prises de notes, présentations et autres travaux dans le cloud. Et quel bonheur !
Plus besoin de me soucier d’enregistrer mes fichiers ou de perdre mes stick USB. Plus besoin de créer des backups pour des travaux importants par peur que mon ordinateur dysfonctionne.
J’ai désormais accès à tous mes fichiers, où que je sois, et quel que soit mon appareil. Je peux entamer un document texte sur mon pc fixe puis instantanément le continuer sur mon Chromebook, relire mes synthèses sur mon smartphone avant une interrogation, et partager mes documents avec n’importe qui en un seul clic.
L’arrivée du support des applications Android
Dans les cas spécifiques, les applications sont quand même fort utiles. Elles permettent des fonctionnalités plus complètes, plus complexes, et fonctionnent très bien sans connexion.
Cette nécessité d’applications pour que les Chromebooks deviennent vraiment des ordinateurs de travail, Google en a bien conscience. C’est pourquoi les Chromebooks supporteront très bientôt les applications Android du Google Play Store.
Fort de plus d’un million d’applications, le Play Store est un gigantesque nid d’opportunités pour les développeurs. Lorsque les Chromebooks disposeront de son support, il n’y a pas à douter que de nombreux développeurs s’attaqueront à des applications de travail spécialement faites pour ces machines.
Ainsi, des tâches pour l’instant difficiles à réaliser comme le montage vidéo et le mixage audio deviendront accessibles à tous les utilisateurs de Chromebooks. Sans oublier bien sûr les innombrables jeux dont le Play Store regorge.
Finalement, miser sur les Chromebooks pour le travail n’est-il pas un raisonnement logique de la part des constructeurs ?
Le marché se dirigerait-il vers la disparition des PC Windows au profit des smartphones, tablettes et Chromebook ?
Article écrit par Robin Lespagnard, du site Chromebookeur.com
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