Culture digitale: on n’apprend pas à faire du vélo avec des quiz et des vidéos #Digital #TransNum
Marc de Fouchécour
La transformation digitale de l’entreprise passe par celle de ses collaborateurs et managers qui sont appelés à devenir moteurs de cette transformation.
Ils ont davantage besoin d’accompagnement pour comprendre les impacts du digital dans leur métier et leurs modes de travail, que de formation à des méthodes ou à des outils. C’est pourtant par l’usage concret de ces outils dans le cadre de leur travail quotidien qu’ils acquerront une démarche digitale.
Notre approche de la formation à la culture digitale s’appuie sur six convictions :
1. Il n’y a pas de maturité digitale
L’objectif pour chacun n’est pas la “maturité” digitale qui suppose une maîtrise d’outils ou de modèles, mais le lâcher prise qui permet la découverte, les essais/erreurs qui consolident l’expérience, la curiosité qui motive le changement. Retrouver une part d’enfance, jouer avec les technologies et ce qu’elles permettent, est un ingrédient essentiel de toute formation.
« La capacité à percevoir ou à penser différemment est plus importante que la connaissance acquise » écrivait David Bohm, et il sera plus difficile d’abandonner les habitudes anciennes que d’acquérir les nouvelles approches.
L’objectif n’est pas tant d’apprendre de nouvelles choses, que de basculer vers de nouveaux modes de relations et de travail.
2.Le digital est un vécu personnel, et le changement est volontaire
“C’est n’est pas que les gens n’aiment pas changer, c’est que les gens n’aiment pas qu’on les change” disait Richard Teerlink, patron de Harley Davidson.
Il faut révéler les motivations internes des collaborateurs à changer (curiosité, employabilité, conviction d’une amélioration dans son travail,…) car les motivations externes n’auront pas d’effet durable. De même, connaître les craintes et les freins permettra d’aplanir le chemin.
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